Troisième atelier de sensibilisation et de lutte contre les vindictes populaires.

Du 12 au 14 septembre se tient à Antsohihy le troisième atelier national délocalisé de sensibilisation et de lutte contre les vindictes populaires. Il s’agit d’un programme gouvernemental sous la responsabilité première du Ministère de la Justice et co-organisé avec le Ministère de la Défense Nationale, le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la Sécurité Publique, et le Secrétariat d’Etat à la Gendarmerie.

Financé par le PNUD à travers le projet RED, l’atelier vise à sensibiliser les acteurs locaux, notamment les parlementaires, les responsables des autorités concentrées, les maires et les Sojabe, sur les effets néfastes des vindictes populaires.
Un appel a été lancé à l’endroit de la population pour travailler de concert avec les autorités judiciaires et administratives, ainsi que les forces de l’ordre en cas d’infraction et non se faire justice soi-même.

Des actions sont initiées au niveaux national et local pour rétablir la confiance du public envers les autorités, notamment le respect de l’éthique et de la discipline.
Le Ministère de la Justice rappelle également que les sévices et meurtres commis durant les vindictes demeurent des infractions punissables aux yeux de la Loi.

Si le Ministère de la Justice constate les bienfaits apportés par les Dina homologués au niveau des communautés villageoises, il rappelle que les autres conventions qui prévoient des peines interdites au niveau international et qui ne garantissent pas les droits de la défense ne peuvent recevoir d’application valable.

Après l’ouverture et les travaux de commission le 12 septembre, l’atelier se poursuivra les 13 et 14 septembre par une exposition ouverte au grand public sur la sensibilisation contre les vindictes populaires ainsi qu’un échange des autorités avec la population.